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Élie bolard (Pontarlier, 1999) développe une pratique centrée sur les technologies contemporaines, il s’intéresse à leur mode de fonctionnement et au monopole du savoir technique. Ces installations ou sculptures mêlent dans leur répertoire formel le bricolage maladroit et le langage industriel. Toutes ces installations sont motorisées et intrinsèquement sonores : on perçoit visuellement l’électronique et on entend les mécanismes. Ces machines font écho à un monde normé où le geste est omniprésent. L’automatisation prend une place essentielle dans son travail tant sur un point théorique et critique que dans un sens plastique. Ces machines dotées d’intelligences et de réactions propres amènent le regardeur à les considérer comme un être à part entière. Tout est en mouvement, tout vit mais l’humain n’y est plus invité ou alors reproduit à son simple statut de producteur.
fonts : Hershey Noailles - Luuse
crédits photo : William Delgrande - Murphy Yum - Paul Bogard